Chères amies, Chers amis,
En ce 1er jour du mois de décembre, nous aurions dû nous retrouver ce soir à Hodimont (Verviers) pour la traditionnelle veillée annuelle organisée à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA.
La crise sanitaire que nous vivons actuellement nous contraint à l’annuler mais cela ne nous empêche pas d’avoir une pensée pour ceux qui nous ont quitté des suites de cette maladie.
Alors que la COVID-19 aggrave le retard pris par la riposte au sida et que les objectifs 2020 ne seront pas atteints, l’ONUSIDA invite de toute urgence les pays à tirer les leçons du financement insuffisant de la santé et à prendre des actions à l’échelle mondiale pour mettre un terme au sida et aux autres pandémies.
En Belgique, les connaissances du grand public sur le VIH sont encore insuffisantes. Le nombre de nouveaux cas de VIH progresse à nouveau. Les individus porteurs du VIH restent toujours exclus de la société. Rappelez-vous le témoignage de Sébastien que nous avions entendu lors de notre veillée en 2016.
Vous trouverez ci-après des liens vers des articles récents sur le SIDA ainsi que vers le site de la Plateforme Prévention SIDA. Toute l’actualité autour du COVID-19 ne doit pas nous faire oublier que le SIDA n’est pas vaincu.
Et à défaut de pourvoir se réunir pour prier, nous terminons ce mail avec une prière que nous vous invitons à lire chacune et chacun.
Prenez soin de vous, prenez soin des autres.
Vincent
- Site internet de la Plateforme Prévention SIDA
- Lutte contre le VIH : la Covid-19 pourrait provoquer jusqu’à 150.000 décès supplémentaires en trois ans (ONUSIDA)
- L’ONUSIDA appelle les gouvernements à prendre des actions à l’échelle mondiale et propose des objectifs ambitieux pour le VIH en 2025
- Un enfant infecté par le VIH toutes les 100 secondes, révèle un nouveau rapport de l’ONU
- Financement de la lutte contre le VIH : le fossé se creuse
- La lutte contre le Covid a-t-elle sapé celle contre le Sida ? (France culture)
- Le nombre de nouveaux cas de VIH progresse à nouveau en Belgique (La Libre)
- Les individus porteurs du VIH restent toujours exclus de la société (RTBF)
- Les connaissances du grand public sur le VIH sont encore insuffisantes (RTBF)
Lors de l’audience générale du 30 novembre 2016, le Pape François disait que parmi les œuvres de miséricorde spirituelle et corporelle, se trouve le devoir de prier pour les vivants et les défunts.
Prier pour les défunts, est un signe de reconnaissance pour le témoignage qu’ils nous ont laissé et pour le bien qu’ils nous ont fait. C’est un remerciement au Seigneur qui nous les a donnés, pour leur amour et leur amitié». Lors de la messe, on prie pour les défunts avec l’espérance chrétienne qu’ils soient avec Lui au paradis, et dans l’attente de se retrouver ensemble.
Le Pape encourage la prière pour les vivants.
Le souvenir des défunts, ne doit pas nous faire oublier de prier pour les vivants, qui affrontent avec nous les épreuves de la vie.
Il y a tellement de façons de prier pour notre prochain comme par exemple : les parents qui bénissent leurs enfants, la prière pour les personnes malades ou encore le cas de cet entrepreneur qui priait pour ses 50 employés qu’il devait congédier à contrecœur. Le Pape nous invite tous à demander, pour ceux qui nous entourent, le bien le plus grand: «que s’accomplisse pour eux la volonté du Père». François insiste pour que nous prions et que, le cœur ouvert, nous laissions prier en nous l’Esprit saint.
Le Pape exhorte à prier pour les malades du Sida, un thème qui est hélas dramatiquement actuel.
François invite les fidèles à prier pour les millions de personnes qui vivent avec cette maladie, et dont seulement la moitié a accès aux thérapies vitales, ainsi que pour leurs proches. Il souhaite que l’on prie pour «promouvoir la solidarité afin que même les plus pauvres puissent bénéficier de diagnostics et de soins adéquats». Il lance un appel enfin que tous adoptent «des comportements responsables» afin de prévenir une propagation ultérieure de la maladie.
Prière (Flammes d’amour)
Nous traversons beaucoup d’obscurités. Nous sommes souvent incertains. Nous sommes parfois effrayés.
Dans l’obscurité nous faisons briller le luminaire de l’espoir.
Nous avons tous des tristesses. Nous avons connu la douleur. Chacun de nous porte des regrets particuliers.
Dans notre douleur, nous faisons briller le luminaire du pardon.
Nous sommes parfois isolés et le monde nous paraît froid et dur.
Dans notre solitude, nos faisons briller le luminaire du merci.
Nous avons connu la crainte, l’étonnement, le mystère, l’éblouissement de la perfection dans notre monde imparfait.
Dans notre étonnement, nous faisons briller le luminaire de la prière.
Nous portons ensemble beaucoup d’incertitudes, beaucoup de chagrins, beaucoup de joies, beaucoup d’étonnement.
Nous apportons les uns, les autres, beaucoup de luminaires, beaucoup de petites flammes.
Puissent nos petites flammes encore séparées devenir une flamme dont le rayonnement nous apportera à chacun une nourriture.
Comme ceux qui restent dans la nuit et guettent l’aurore, ainsi, Seigneur, nous attendons ton aide.
Puisse un remède être trouvé.
Puisions-nous vivre positivement.
Puisions-nous trouver l’amour qui nous rendra forts et nous libérera de la crainte.
Au nom de Celui qui par sa mort et en se relevant d’entre les morts a anéanti la mort, et qui est avec nous, Jésus-Christ. Amen.
(Elisabeth Stuart, Daring to Speak Love’s Name : A Gay and Lesbian Prayer Book, pp. 111-113).
Seigneur, Tu gardes mon âme (Taizé)
Date/heure
Date(s) - 01/12/2020
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